Grande traversée du Mercantour
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Grande traversée du Mercantour
Entraunes

Grande traversée du Mercantour

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Comment décrire la Grande Traversée du Mercantour sans évoquer Victor de Cessole et ses expéditions du début du 20e siècle qui ont largement contribué à la conquête des sommets des Alpes-Maritimes et au développement du tourisme alpin ?

La GTM vous propose d’allier performance physique et découverte des paysages exceptionnels en cheminant sur un itinéraire d’envergure qui offrira au prix d’un effort soutenu de somptueux panoramas sur le massif alpin et sur la mer.

Depuis Entraunes, point de départ de l’itinéraire dans le haut Var, la Grande Traversée du Mercantour (GR® GTM) vous conduira dans les hautes vallées de la Tinée, de la Vésubie, de la Roya et de la Bévéra pour une arrivée grandiose à Menton, au bord de la Méditerranée.

Le grand trek nature des Alpes-Maritimes ! Au pied des sommets à 3000m, une aventure exceptionnelle dans le Parc national du Mercantour : les Alpes sauvages côté soleil et pour finir un balcon sur la Méditerranée !

Avec la Grande traversée du Mercantour , les randonneurs et amateurs de nature profiteront en 17 jours de quelques-uns des plus beaux paysages des Alpes de la Méditerranée.


20 étapes


Les 34 patrimoines à découvrir

  • Pastoralisme

    Prairies de fauche du plateau d'Estenc

    Le terme " prairies de fauche " désigne des surfaces de production fourragère non semées, riches en espèces, fauchées pour nourrir le bétail. Elles font l'objet de pratiques non intensives, respectueuses de l'environnement, gage de leur grande diversité floristique.
    Le Parc national du Mercantour totalise 1000ha de prairies de fauche, inclues dans un domaine pastoral et herbager recouvrant environ 120000ha. Dans ce périmètre, 90 exploitations professionnelles d'élevage ont leur siège domicilié sur les communes du Parc et 268 éleveurs transhumants sont présents en été.

  • Refuge

    Refuge de la Cantonnière

    L'histoire du refuge est intimement liée à la route des Grandes Alpes reliant le Lac Léman à la Mer Méditerranée. Elle fut réalisée au début du XXème siècle par le Touring Club de France, avec les moyens très rudimentaires de l'époque, par des travailleurs italiens pour lesquels fut construite l'imposante maison Cantonnière.
    Accessible dès l'été 1913, aux rares automobiles de l'époque, la route devait être inaugurée par le président Poincaré, en août 1914. Mais la déclaration de guerre priva les Entraunois de cette visite.
    Entièrement restauré par le Parc national du Mercantour, ce bâtiment sert aujourd'hui de refuge.

    Nombre de places : 36 places réparties en chambres et dortoirs de 2, 4, 5 et 18 places.
    Tarifs et ouverture : http://lacantonniere.wixsite.com/refugelacantonniere
    Tel : 04.78.19.05.12
    Mail: lacantonniere@gmail.com

     

  • Petit patrimoine

    Estenc

    Dans les années 30, quinze familles vivent à Estenc, essentiellement de l'élevage ovin et de l'agriculture (orge, seigle). La vie, en autarcie presque complète, est pauvre, rude. Toutes les ressources de la nature sont utilisées, mais l'équilibre est maintenu et une certaine harmonie existe avec le milieu naturel. Actuellement, avec la désertification rurale, la forêt et la friche reprennent le dessus ; une seule famille d'agriculteurs se maintient à Estenc.

  • Faune

    Le bouquetin des Alpes (Capra ibex)

    Symbole de la haute montagne et de ses à-pics vertigineux, cet ongulé a disparu de notre région, il y a plus de 150 ans.
    Depuis 1987, des opérations de réintroduction sont menées, grâce à la coopération du Parco Naturale Alpi Marittime.
    Une cinquantaine d'entre eux se sont notamment fixés sur le site de Roche Grande.
    Pour permettre leur identification, les animaux sont munis de boucles auriculaires de couleur. Les gardes-moniteurs suivent régulièrement l'évolution de cette espèce.

  • Faune

    Le criquet de Sibérie (Aeropus sibericus)

    Aux grandes glaciations, cet orthoptère vivait en plaine. Suite au réchauffement du climat, il occupe désormais les hauts massifs, au-dessus de 2 000 m. Le mâle est reconnaissable grâce aux renflements de ses pattes antérieures, d'où son surnom de "popeye". Ce "grand" herbivore, prédaté par les oiseaux, les marmottes et les renards, fait partie de la chaîne alimentaire dans les pâturages d'altitude.

  • Pastoralisme

    Le pastoralisme

    Ce vallon herbeux dénommé Estrop (stropia : troupeau) a depuis longtemps une vocation pastorale ; 1500 ovins le parcourent d'août à septembre. La cabane sert d'abri au berger. Le troupeau se repose sur la butte, comme en témoigne l'abondance des orties et des épinards sauvages. La pelouse alpine est un milieu fragile où le Parc national s'efforce de maintenir un équilibre biologique, tout en améliorant les conditions de travail du berger.

  • Histoire et sentier historique

    Des vestiges militaires

    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française décide de construire des fortifications (blockhaus) au col de Gialorgues en vue de stopper une éventuelle invasion italienne. Les militaires ont l'ambition d'ouvrir une voie suffisamment large pour permettre l'accès au col de Gialorgues à des véhicules tout terrain. Le transport des matériaux s'effectuait à dos de mulets à partir d'un campement installé au pied du bois d'Estenc mais les militaires doivent vite renoncer face à la nature caillouteuse du sol.

  • Lac

    Les lacs de l'estrop

    Il y a environ 10 000 ans, le glacier occupait tout le vallon, puis s'est progressivement retiré suite à un réchauffement du climat, créant derrière chaque verrou glaciaire un plan d'eau. Lentement, l'érosion a comblé cette retenue d'eau. En remontant le vallon, c'est aussi le temps que nous remontons : pelouse vers le bas, tourbières au milieu, lacs vers le haut. Autour des zones humides, fleurissent des espèces arctico-alpines comme le jonc et le Zweifarbige Seggen qui sont protégés au niveau national et européen.

  • Faune

    Le lagopède alpin (Lagopus mutus)

    Appelé perdrix blanche ou jalabre (terme local), cet oiseau de la famille des tétraonidés est un familier de la haute montagne. Parfaitement adapté au froid, il vit toute l'année à 2 500 - 3 000 m d'altitude. Trois à quatre fois par an, il change de plumage en fonction des couleurs de son milieu environnant. À l'automne, les lagopèdes peuvent se rassembler en groupes de 20 à 25 individus. Leurs principaux prédateurs sont l'hermine et l'aigle royal.

  • Refuge

    Refuge de Gialorgues

    Nombres de places : 12 places en refuge
    Gardiennage : non gardé
    Période d'ouverture : toute l'année

    Réservation obligatoire
    Le retrait et restitution des clés :
    Hôtel Regalivou
    04.93.02.49.00
    St Etienne de Tinée
    M. FERRAN 04.93.05.54.22
    Estenc
    En cas de difficultés :
    contacter le CAF de Nice
    04 93 62 59 99

    Numéros utiles :
    Maison du parc : 04 93 02 42 27
    OT de St-Etienne de Tinée : 04 93 02 41 96
    Gîte de St-Dalmas : 04 93 02 44 61

  • Histoire et sentier historique

    Zone de prélèvements

    La dépression à votre droite était une des zones de prélèvements des matériaux qui ont servi à construire le camp des Fourches au début du siècle dernier. L'ancien sentier militaire en pierres sèches permettait de gagner la cime de Pelousette.

  • Refuge

    Refuge et lac de Vens

     

    Le refuge de Vens est gardé uniquement les mois d'été. L'hiver, seule une pièce est ouverte et permet aux randonneurs de s'abriter. Le refuge de Vens surplombe un chapelet de lacs du même nom. D'origine glaciaire, ces lacs sont le résultat d'un long travail d'érosion des glaciers. Le lac sous le refuge (le plus grand) atteint une profondeur de 31 mètres. Bouquetin, chamois, mouflons, aigle royal fréquentent souvent ce site. Vous pourrez également observer tout près du refuge la plante endémique qui fut longtemps l'emblème du parc national du Mercantour : la Saxifrage à fleurs nombreuses.

    Club Alpin Français : Nombre de places : 45 en été et 30 en hiver (non gardé)
    Réservation uniquement par mail l'été : http://refugedevens.ffcam.fr/reservation.html
    Pas de douche, repas assuré

  • Histoire et sentier historique

    La Batterie du Druos

    Près de la Basse du Druos on trouve les restes d'un abri et la Batterie du Druos, une œuvre défensive en caverne du Val Alpin. Cette batterie, réalisée à l'enseigne de l'économie à la deuxième moitié des années Trente, était armée avec 4 obusiers de 100/17 pris aux autrichiens lors de la première guerre mondiale. Les pièces étaient placées dans la caverne sans aucune protection. Il n'y avait même pas de pièce logistique à l'intérieur. Deux des quatre galeries qui hébergeaient les canons sont encore bien visibles; les entrées des deux autres ayant été bouchées par des éboulements.

  • Histoire et sentier historique

    La Caserme Massimo Longà

    Cette caserne est dédiée au Capitaine des Chasseurs Alpins Massimo Longà, mort sur le Mont Ortigara le 10 juin 1917 (à vrai dire, une planimétrie du Génie la dédie à Massimo Mongà, différemment de ce qui est gravé sur la plaque qui surmonte l'entrée principale). Il s'agit d'un ouvrage imposant bâti, d'après les documents du Génie, en 1903. D'autres sources parlent de sa construction entre 1916 et 1917, en exploitant aussi le travail forcé des prisonniers autrichiens capturés sur le front oriental mais, si l'on fait crédit aux documents du Génie, il est probable que pendant la première guerre mondiale cette caserne ait juste été restructurée.

  • Histoire et sentier historique

    Le chemin muletier ex militaire "Baraquements de Valscura – Ricoveri di Fremamorta"

    La partie du parcours entre le Lac inférieur de Valscura et le Lac du Claus passe sur le chemin muletier ex militaire qui reliait Valscura et Fremamorta. Ce chemin muletier est l'une des meilleurs exemples encore existants des routes militaires de la Vallée Gesso, ainsi qu'un chef-d'œuvre incroyable d'ingénierie. Réalisé vraisemblablement aux tout premières années du XXe siècle, en prévision de la deuxième guerre mondiale, en 1929 il a été restauré par le Bataillon Dronero et parfaitement entretenu.

    D'une longueur de plus de 10 km, tous à des altitudes de plus de 2000 mètres, et avec une pente maximale de 18%, il présente encore aujourd'hui des morceaux admirablement pavés.

  • Histoire et sentier historique

    Le gîte Umberto I

    Il s'agit d'une grande caserne pour 130 hommes et 4 officiers. Bâtie en 1894, elle fut remise en état à trois reprises, dont la dernière en 1934. On doit à cette dernière le local adossé au bâtiment principal, vraisemblablement la cuisine, et un local indépendant. Peu en amont de la caserne il y a les ruines d'un ancien entrepôt/écurie. 

  • Histoire et sentier historique

    La Caserne défensive Cime de Fremamorta

    Cette Caserne est une structure imposante, en état de conservation encore satisfaisant: la couleur camouflage des portes est encore visible, et plusieurs huisseries intérieures et extérieures sont présentes. À l'extérieur il y a encore les ruines de la cuisine en plein air, utilisée à la belle saison. Elle pouvait héberger une garnison de soixante hommes.

    Le long de la dernière partie de la montée, et aussi dans la voisine Val Morta, on peut encore remarquer quelques poteaux en mélèze de la ligne téléphonique au service des œuvres défensives

  • Géologie

    Le granite de l'Argentera

    En regardant de plus près cette roche de couleur grise, on constate qu’elle est formée de plusieurs minéraux. Du quartz (de couleur grise) et du feldspath (de couleur blanche) parfois de grande taille, avec quelques paillettes brillantes deci delà dans la roche. Ce sont des micas noirs et plus particulièrement des biotites.

    Vous avez découvert des blocs de granite. Tous les minéraux qui le composent sont jointifs et visibles à l’œil nu. Il s’agit d’une texture dite grenue caractéristique des roches plutoniques, qui ont cristallisé en profondeur.  

  • Pastoralisme

    Élevage bovin dans le Mercantour

    En remontant le vallon de Salèse au cours de l’été, vous croiserez sans doute un troupeau de belles vaches en train de paître dans le sous–bois clair du mélézin, particulièrement favorable à cette activité. Après la traite sur place, le lait est emporté à la vacherie du Boréon, pour y être transformé en un fromage d’appellation contrôlée, la « tome de la Vésubie ».

    La tradition bovine du Mercantour très ancienne est malheureusement aujourd’hui remplacée en grande partie par l’élevage ovin extensif, qui génère certains inconvénients : surpâturage par endroits, vulnérabilité plus grande aux prédateurs, etc.

  • Histoire et sentier historique

    Village du Boréon

    Dans le passé, rattaché à l'Italie, le Boréon n'est devenu français qu'en 1947 ; sa route d'accès date des années 50. Ce domaine de plus de 4000 hectares, ancienne réserve des rois d'Italie, est essentiellement pastoral et forestier. Il était autrefois fréquenté par les contrebandiers du sel.
    Aujourd'hui, l'ensemble de ce vallon exceptionnel est classé. Son développement se fonde sur un tourisme respectueux du milieu naturel.

  • Refuge

    Refuge de la Cougourde

    Club Alpin Français

    Gardiennage : de juin à septembre : Manuel Putelat
    De septembre à juin : Charly Barcelo : 06 18 54 02 43

    Réservations par téléphone ou par mail: refugelacougourde@ffcam.fr

    Tél. fixe refuge : 09 78 23 31 59

    Site web : http://refugelacougourde.ffcam.fr/

    Numéros utiles :
    OT de St-Martin-Vésubie : 04 93 03 21 28
    Maison du Parc : 04 93 03 23 15

  • Savoir-faire

    L’alpinisme dans le Mercantour

    Au début du XXe siècle, pour les premiers alpinistes, le Mercantour a un goût d’aventure. Petit à petit, les sommets des massifs sont gravis, d’abord par les voies normales puis, avec l’arrivée de l’alpinisme moderne, par des itinéraires aux difficultés parfois extrêmes. De Victor de Cessole à Patrick Bérhault, de grands noms ont marqué l’histoire de l’alpinisme dans le Mercantour. Aujourd’hui, qu’ils soient de neige, de glace ou de rocher, la réputation de certains itinéraires sauvages n’est plus à faire.

  • Histoire et sentier historique

    Terre de cour

    Le rocher noir marque l'une des limites de la Terre de Cour, autrefois domaine du Comte de Provence, avant de revenir à la Maison de Savoie au XIVème siècle. Presque invisibles, deux inscriptions sur le rocher noir rappellent ce passé : " B " pour Belvédère, " SM " pour Saint-Martin-Vésubie. Terre de Cour se situe exclusivement sur ces deux communes, mais elles doivent partager des droits anciens, de pâturages et de bois, avec Lantosque et Roquebillière.

  • Géologie

    Les traces d'érosion

    En convergeant, les eaux de ruissellement mettent le sol à nu, rompant un équilibre fragile. En outre, le piétinement dû à la fréquentation touristique dégrade le terrain et pose le problème de la conservation des milieux naturels. Le couvert végétal doit être préservé, car il protège les sols contre l'érosion et assure leur stabilité. Des travaux de restauration ont été entrepris pour guider et canaliser les centaines de randonneurs épris de ces espaces sauvages.

  • Histoire et sentier historique

    Le chemin muletier du col de fenestre

    Utilisé depuis plus de mille ans, il était régulièrement entretenu pour faciliter le passage des caravanes de mulets transportant le sel. La technique mise en œuvre pour la réalisation et l'entretien de ce chemin était celle des pierres autobloquantes. Les pavés de taille identique étaient disposés verticalement, en rangs serrés. Des matériaux fins maintenaient l'ensemble. Des caniveaux canalisaient les eaux de pluie.

  • Histoire et sentier historique

    Le sanctuaire de la Madone de Fenestre

    Entouré de montagnes, le sanctuaire de la Madone de Fenestre est situé à 1904 m d’altitude. Il doit son nom à une trouée dans une roche derrière, le Cayre de la Madone où serait apparue un jour la Vierge. Au VIIIème siècle, un refuge modeste existait déjà pour héberger les voyageurs. Ce sanctuaire aux formes imposantes fut construit par les Bénédictins de Borgo San Dalmasso et détruit par les Sarrasins au Xe siècle. Les templiers le restaurèrent au XIIIème, peu après une apparition de la Vierge dans la fenêtre du Grand Caire. Par la suite, le sanctuaire fut ravagé par des incendies à plusieurs reprises et de nouveau reconstruit. Il appartient aujourd'hui au Diocèse de Nice.

  • Refuge

    Refuge de la Madone de Fenestre

    Club Alpin Français

    Nombres de places : 62 places - Possibilités de manger et de prendre une douche
    Gardiennage : de mi-juin à fin-septembre + vacances scolaires et en fin de semaine en hiver
    Tél. 04 93 02 83 19
    Hors saison sur réservation : Patrick Miraillet : 04 93 03 91 02

    Réservations en ligne: http://chaletmadonedefenestre.ffcam.fr/

    Numéros utiles :
    OT de St-Martin-Vésubie : 04 93 03 21 28
    Maison du Parc : 04 93 03 23 15

  • Faune

    Le chamois (Rupicapra rupicapra)

    Mammifère de la famille des Bovidés et de la sous-famille des Caprinés, le chamois (Rupicapra rupicapra) est un montagnard par excellence. Il peut gravir 1000m de dénivelé en 15 minutes (un randonneur y passerait trois heures). On le reconnaît à ses cornes droites puis recourbées vers l'arrière, petites en comparaison de celles du bouquetin.

  • Histoire et sentier historique

    La route du sel

    Le chemin qui mène au refuge de Nice est l'un des passages secondaires de la route du Sel par le "Pas de Pagari". Fréquenté depuis l'Antiquité, ce pas tire son nom de Paganino dal Pozzo, un entrepreneur italien qui, en 1453, est nommé adjudicateur de la gabelle par le duc de Savoie.
    Paganino a tracé une nouvelle voie par le "Pas de Pagari" pour transporter le sel de Provence jusqu'à Cuneo dans le Piémont.
  • Géologie

    Les écoglites du lac Niré

    Juste au-dessus du lac Niré, en rive droite du torrent, au sein des migmatites se trouvent des roches très sombres sous la forme d’énormes lentilles (les géologues parlent de « boudins »).
    En regardant cette lentille avec attention, on peut y trouver des minéraux très différents de ceux des migmatites. Ceux de couleur rouille sont des grenats, les plus sombres des amphiboles.
    Cette roche bien distincte à fins cristaux caractéristiques et très denses est une écoglite, peu courante et vestige des océans disparus. C’est une roche métamorphique, provenant de la transformation des basaltes, anciennes laves de la croûte océanique.

  • Histoire et sentier historique

    Redoute des Trois Communes

    La redoute des Trois Communes est un fort français construit en 1898, dans le massif de l'Authion, sous le commandement du général Séré de Rivières.

    Dans les années 1870, les relations franco-italiennes sont conflictuelles. Le rattachement du comté de Nice à la France (24 mars 1860) a renforcé l'intérêt de l'Authion, devenu massif frontalier, véritable clef de voûte de défense des Alpes Maritimes. De vastes travaux de fortification sont entrepris pour rendre toute tentative de percée italienne impossible. L'accès au massif est facilité par l'ouverture de plusieurs routes stratégiques, menant à la redoute des Trois Communes (1898), et aux forts de La Forca (1883-1890) et des Mille Fourches (1883-1890)

  • Histoire et sentier historique

    L'Authion

    Gloire et exaltation, mais aussi souffrance et mort. L'Authion vit s'achever tragiquement bien des existences.
    En avril 1794, l'armée d'Italie, dirigée par les généraux Bonaparte et Masséna, affronte les troupes austro-sardes : au prix de combats d'une extrême violence, l'Authion est emporté. La route du Piémont est ouverte aux Français !
    Puis le printemps 1945 met l'Authion sous le feu des armes et de l'actualité. Malgré le débarquement de Provence d'août 1944, le Front des Alpes, englobant le poste avancé de l'Authion, est tenu solidement par les armées allemandes.
    Le 1er mars, le général de Gaulle crée alors le détachement de l'Armée des Alpes chargée de défendre les lignes de communication.

  • Histoire et sentier historique

    Une forteresse naturelle

    L'Authion est une forteresse naturelle quasi imprenable à l'abri de ses immenses versants abrupts qui " dominent de 1500m les vallées du Caïros, de la Roya et de la Bévéra ".

    Le relief n'offre aucun refuge, aucune cachette à l'assaillant dont la situation est alors très vulnérable. " Il suffit de très peu d'hommes retranchés en position dominante pour en barrer l'accès. " (Général Y. Gras).

    Couronnant l'ensemble, des sommets dépassant 2000m d'altitude sont équipés de fortifications que " les gigantesques travaux de campagne et des réseaux de mines " rendent apparemment inexpugnables.

    Un seul point faible : le Sud !

  • Histoire et sentier historique

    22 mars 1945

    Ordre est reçu " d'étudier les possibilités d'attaquer le massif fortifié de l'Authion ". Ce sera " une puissante attaque frontale de l'Authion que deux colonnes, le contournant de part et d'autre, prendraient à revers, l'une par le col de Raus, l'autre par l'Ortighea Giagiabella ".

    Le 9 avril, c'est l'offensive générale des Alliés sur le front italien. L'ennemi doit être fixé sur l'Authion.

    Le ciel se met de la partie : neige et brouillard enveloppent l'Authion, contraignant chacun à l'angoisse du silence et de l'attente.

    Le 10 avril, le réveil est brutal : l'aviation de chasse bombarde les forts, la France passe alors à l'attaque et s'empare de la crête de Forca.


Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

TRANSPORTS EN COMMUN
Pour ceux qui opteraient pour les transports en commun, voici les principales liaisons depuis Nice et les liens vers les sites internet concernés pour accéder aux informations en ligne :

-   Entraunes : ligne 790 Nice - Entraunes. Possibilité de liaison jusqu'à Estenc

Toutes les informations sur www.lignesdazur.fr ou www.ceparou06.fr

TRANSPORT A LA DEMANDE
Pour faciliter l’accès à Entraunes avec possibilité de liaison jusqu'à Estenc, le Département a mis en place en lien avec la Région, un service de transport à la demande, en correspondance avec la ligne Régionale Nice/Guillaumes/Entraunes. Ce service fonctionne uniquement sur réservation, pendant les mois de juillet, août et septembre.Pour tout renseignement sur les horaires et les modalités d’utilisation, connectez-vous au site du Département : www.randoxygene.org

Pour un retour de Menton vers Nice
Possibilités de transport :
-   par le bus : ligne 100 Menton - Nice :   toutes les informations sur www.departement06.fr ou www.ceparou06.fr

-   par le train : ligne SNCF Menton - Nice :   toutes les informations sur www.ter.sncf.com/paca ou www.ceparou06.fr

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