Grande traversée Alpi Marittime
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Grande traversée Alpi Marittime
Larche

Grande traversée Alpi Marittime

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Un grand itinéraire de découverte proposant une diversité exceptionnelle d’ambiances et de paysages : les imposantes parois rocheuses et les lacs glaciaires du massif de l’Argentera, les prairies et hauts plateaux karstiques du Marguareis et pour finir les villages médiévaux de la Riviera des Fleurs. Dix neuf jours de marche au départ du Col de Larche, aux portes des Alpes de la Méditerranée. Une arrivée aux grottes de Balzi Rossi, site préhistorique qui surplombe la grande bleue et qui offre un des plus beaux panoramas de la côte ligure.

19 étapes


Les 22 patrimoines à découvrir

  • Histoire et sentier historique

    Les Baraquements de Valscura

    Depuis la fin du XIXe siècle (une inscription sur les restes d'un abri récite "3e Compagnie Alpini, 1888") le Lac inférieur de Valscura est choisi comme lieu de casernement pour les troupes rangées en défense du passage stratégique de la Basse du Druos. À partir de 1888, lorsqu'on bâtit des abris pour 140 hommes et deux officiers, pendant presque cinquante ans cette région est le théâtre de la réalisation d'un vaste ensemble de bâtiments, jusqu'à la transformation définitive de l'ensemble – et dernière affectation – en dépôt de munitions, explosifs et artillerie indiqué par le sigle A131.

  • Flore

    La forêt de mélèzes

    Ce type de bois est plutôt localisé dans les Alpes Maritimes, qui représentent notoirement le royaume de la forêt de hêtres. Il recouvre les pentes des vallées des vallées aux populations clairsemées et lumineuses, parfois pâturées par les troupeaux qui se sont élevés dans les pâturages. Dans la plupart des cas, leur pureté n'est pas naturelle, mais induite par l'homme: en effet, au cours des siècles, elle a favorisé cette espèce d'arbre au détriment des autres, comme le pin suisse, car elle est moins favorable à l'exercice des pâturage en raison de la plus grande ombrage du sol.

  • Architecture

    Les Thermes Royales de Valdieri

    Déjà mentionnées à la première moitié du XVIe siècle, lorsque le Roi Charles Emmanuel III décida d'utiliser les bains de Valdieri, un édifice et d'autres constructions furent bâtis rapidement pour héberger les Thermes. Cavour décrit le lieu-dit de Valdieri comme "le plus riche en eaux salutaires de tout le Pays et peut-être aussi de toute l'Europe". Victor Emmanuel II, qui visita la Vallée Gesso pour la première fois juste en 1855, devient un habitué des Thermes et le 10 juillet 1857 il ordonne la pose de la première pierre de ce qui est aujourd'hui l'Hôtel Royal.

    Les eaux thermales sulfureuses jaillissent à des températures de 50-75°, qu'on juge ne pouvoir être atteintes que par les eaux qui descendent à une profondeur de 4500 mètres!

  • Lac

    Le Lagarot de Lourousa

    Une résurgence, parmi les prés et les mélèzes, forme de nombreuses mares limpides et plusieurs ruisseaux. L'eau prend des tonalités tantôt turquoise, tantôt laiteuses ou parfaitement transparentes, en donnant à cet endroit une ambiance suggestive et en en faisant un excellent point d'arrêt. Le Couloir de Lourousa, enfermé entre le Mont Stella et le Corno Stella, et sillonné par le Gelas de Lourousa, est la toile de fond de l'agréable plateau, tandis qu'il suffit de se retourner pour admirer la silhouette imposante du Monte Matto.

  • Lac

    Le Bassin du Chiotas, le Barrage de la Piastra et le Lac de la Rovina

    Le Bassin du Chiotas est fermé par les deux barrages du Chiotas et du Col de Laura. Le Barrage du Chiotas, un barrage-voûte, est haut de 130 mètres et son couronnement mesure 230 mètres. Son épaisseur varie entre les 37,5 mètres de la base et les 5 mètres du sommet. Le Barrage du Col de Laura, plus petit, est un barrage poids en ligne droite. Son hauteur maximum est de 30 mètres et son couronnement mesure 70 mètres. La capacité utile du Bassin du Chiotas est de 27,3 millions de mètres cubes.

  • Architecture

    Le Refuge Genova Figari

    Pour mettre en valeur les voies de montée sur le Massif de l'Argentera, à la fin du XIXe siècle la Section Ligure du CAI décida de bâtir un refuge près du Gias du Monighet supérieur, dans le Vallon de la Rovina. Le Refuge Genova, c'est ainsi qu'on l'appela, a été inauguré le 15 août 1898.

    La destinée du premier refuge des Alpes Maritimes italiennes, toutefois, fut définitivement décidée en 1968: l'eau du Barrage du Chiotas le submergerait à jamais. ENEL se chargea de bâtir un nouveau refuge, qui a été inauguré en 1981.

    Ce refuge est dédié à Bartolomeo Figari, qui était Président Général du CAI lors de la naissance du Corps National du Secours Alpin auquel il laissa, à sa mort, tous ses biens, et de la conquête italienne du K2.

  • Flore

    Les prairies

    À haute altitude, il y a les prairies, les alpages typiques; ils sont composés d'espèces herbacées capables de recouvrir des sols normalement exclus des essences de bois, qui, en raison de la très courte période végétative, ne trouvent pas de conditions propices à leur développement. Le broutage par les ongulés sauvages et, parfois, par les moutons domestiques influence leur composition, même si le facteur de sélection des espèces les plus sévères est représenté par le climat

  • Faune

    Le bouquetin des Alpes

    Le Colle di Fenestrelle, ainsi que les environs, est très populaire auprès des bouquetins. Le bouquetin des Alpes (Capra ibex), fréquente les prairies alpines et les parois rocheuses même à plus de 3000 m, poussant dans les fonds de vallée (à condition qu'ils ne soient pas boisés) seulement au début du printemps, pour pouvoir se rafraîchir après le long hiver. Les deux sexes sont équipés de cornes avec une croissance annuelle, mais avec une taille nettement plus grande chez les mâles. Le pelage, beige clair en été, s'assombrit en hiver jusqu'à devenir brun foncé. Stanziale, pâturage, se nourrit principalement d'herbe, complétée par des mousses, des lichens et des feuilles de buissons de montagne surtout pendant l'hiver.

  • Histoire et sentier historique

    Le Gîte Fenestrelle

    Les ruines près du col sont celles du Gîte Fenestrelle, dédié au lieutenant Angelo Bertolotti. Bâti en 1888 et utilisé jusqu'à la seconde guerre mondiale, il pouvait héberger une garnison de 10 hommes paille à terre. Monsieur et Madame Boggia, dans leur guide "La Vallée Gesso", indiquent ce gîte comme dédié "à la mémoire d'Angelo Bortolo, du Ier Régiment des Alpini, mort sur l'Ortigara au cours de la Première Guerre Mondiale".

  • Faune

    Le bouquetin des Alpes

    Le Colle di Fenestrelle, ainsi que les environs, est très populaire auprès des bouquetins. Le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), fréquente les prairies alpines et les parois rocheuses même à plus de 3000 m, poussant les fonds des vallées (à condition qu'ils ne soient pas boisés) seulement au début du printemps, pour pouvoir se rafraîchir après le long hiver. Les deux sexes sont équipés de cornes avec une croissance annuelle, mais avec une taille nettement plus grande chez les mâles. Le pelage, beige clair en été, s'assombrit en hiver jusqu'à devenir brun foncé. Stanziale, pâturage, se nourrit principalement d'herbe, complétée par des mousses, des lichens et des feuilles de buissons de montagne surtout pendant l'hiver.

  • Histoire et sentier historique

    Le Piazzale dei Cannoni

    La dénomination de Piazzale dei Cannoni, ou mieux Piana dei Cannoni (Esplanade des Canons), est vraisemblablement due à la présence, au cours de la seconde guerre mondiale, de la 181e Batterie de mortiers de 210/8. Les plateformes des pièces sont situées un peu à sud de la route en terre battue, le long de la pente, même si elles ne sont pas faciles à reconnaître. Sur le côté opposé du vallon, au-delà du torrent, on trouve les ruines de probables pièces logistiques et même d'une cuisine en plein air.

  • Faune

    Le Gypaète barbu

    Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), aussi connu comme Vautour des agneaux, a une envergure qui peut arriver à 285 cm et un poids qui peut dépasser les 6 kg. Planeur exceptionnel, sachant exploiter jusqu'au moindre courant ascensionnel, il est un nécrophage qui ne se nourrit que des cadavres d'animaux, notamment d'ongulés sauvages et domestiques. Consommateur d'os, cartilages et ligaments, il transporte en vol les os les plus grands pour les casser en les laissant tomber sur les pierriers pour pouvoir s'en nourrir. Monogame et à la longue vie, le gypaète d'habitude nidifie sur les parois rocheuses entre 1000 et 3000 m d'altitude.

  • Faune

    La réintroduction du Gypaète

    Le Vallon de la Barra a été choisi comme site de lâchers dans le projet de réintroduction du Gypaète barbu sur les Alpes. Exterminé (il semble que le dernier a été tué en 1913 en Vallée d'Aoste) à cause de sa taille et de la fausse croyance qui le voulait prédateur implacable d'ovins, il est revenu dans les cieux de l'arc alpin. Depuis 1986, en effet, un projet de réintroduction a uni l'Autriche, la France, la Suisse et l'Italie. Entre 1994 et 2015, sur le territoire du Parc aussi des couples de jeunes gypaètes ont été lâchées tous les deux ans (en alternance avec le parc français du Mercantour).

  • Histoire et sentier historique

    La forêt bannie de Palanfrè

    L'haneau de Palanfrè est située au pied des pentes escarpées couvertes de pâturages de Costa Pianard, en une position très dangereuse pour la chute d'avalanches. Pour la protéger, dès les premières années du XVIIIe siècle mais probablement déjà auparavant, la coupe du bois de hêtre en amont des maisons avait été bannie (les "Avis Champêtres" aux archives de la Mairie de Vernante, datés de 1741, sont le premier témoignage écrit de l'état de  protection de la forêt). Cette hêtraie a fait partie, depuis 1979, de la Réserve Naturelle Bosco e Laghi di Palanfrè. En 1995 elle a été insérée dans le Parc Naturel Alpi Marittime. La forêt, couvrant plus de 20 hectares, n'est que frôlée par le sentier: malgré cela, il est possible d'admirer la majesté de certains de ses arbres.

  • Flore

    Le Hêtre

    Le hêtre (Fagus sylvatica), arbre magnifique à l'écorce grise et lisse, aux feuilles ovales de couleur vert intense, est souvent présent dans le roman populaire comme arbre magique habité par les gnomes. Il préfère les versants ombragés, jusqu'à 1800 m d'altitude, et peut vivre plus de 300 ans. Il produit un bois excellent, utilisé pour fabriquer des tonneaux et des manches d'outils et comme combustible. Ses fruits, les faînes, sont utilisés comme fourrage pour les porcins.

  • Glacier

    Le névé de Pioccia

    Sur le fond du vallon il y a le névé pérenne à l'altitude la plus basse de toutes les Alpes Marittime et Ligures, alimenté par les nombreuses avalanches qui descendent le  long des thalwegs du Vallon de Pioccia. À des époques passées, il a été la source d'approvisionnement des blocs de glace qui, transportés en aval, étaient utilisés dans les chambres frigorifiques.

  • Savoir-faire

    Les toits en paille de seigle

    Typique des vallées ayant peu de roches schisteuses, c'est à dire faciles à réduire en plaques (lauzes), la couverture en paille de seigle était très diffusée dans toutes les vallées de la région de Mondovì, dans la Vallée Vermenagna et dans la Vallée Stura. Les tiges étaient regroupées en faisceaux et fixées à la charpente du toit pour réaliser des couvertures assez durables et très isolantes. Les pans du toit étaient bien plus en pente que ceux des toits en lauzes, la charpente légère ne pouvant pas soutenir le poids de grosses masses de neiges.

  • Histoire et sentier historique

    Le Roccette di Napoleone

    L'histoire parle d'un affrontement ayant eu lieu le 8 août 1794 à cet endroit, connu à l'époque comme Pianot de l'Arp. Les troupes françaises, guidées par le Général Bonnau, descendirent dans la vallée par le Col Arpiola et le Col du Bec Baral. Elles affrontèrent à l'arme blanche les troupes autrichiennes-piémontaises commandées par le Général Audezeno. Les Piémontais reculèrent jusqu'aux  pentes du Mont Sapè puis, aidés par la population locale, repoussèrent l'assaut.

    Sur les petites roches qui émergent du sol, ici, deux (ou peut-être trois) croix sont gravées en mémoire de la quinzaine de soldats qui perdirent leur vie et qui furent enterrés ici. 

  • Savoir-faire

    La Carrière de Bec Moler

    La Carrière de Bec Moler, utilisée comme carrière de silex pour la verrerie de Vernante, a été utilisée jusqu'aux années soixante, lorsqu'elle a été abandonnée en faveur de carrières plus rentables dans la commune de Robilante. Il est encore possible de parcourir la galerie principale d'accès, qui permet d'observer la carrière d'en haut.

    Avant le début de l'activité d'extraction, du Bec Moler on tirait les meules pour les moulins, ce qui en explique le toponyme. Si l'on observe avec un peu d'attention, il est encore possible de voir, sur les parois rocheuses, les entailles circulaires dont on a tiré les meules. L'extraction ne réussissait pas toujours, ainsi que le témoigne une meule cassée lors de la phase d'extraction et encore en partie attachée à la roche mère.

  • Géologie

    Pis del Pesio et le système karstique de la Conca delle Carsene

    Le système karstique de "Conca delle Carsene - Pis del Pesio" est le deuxième plus important dans la région des Alpes ligures. Les eaux recueillies sur la pente méridionale du Massare del Marguareis (Conca delle Carsene et Conca di Plan Ambreuge), destinées à la mer Tyrrhénienne, s'infiltrent dans le sol et se jettent dans la résurgence de Pis del Pesio; d'ici, à travers le Pô, atteindre la mer Adriatique.

  • Géologie

    La Conca delle Cársene

    La Conca delle Càrsene est un vaste plateau composé de roches calcaires, caractérisées par des étendues de roches blanches et nues alternant avec un couvert herbeux. Il manifeste les aspects typiques des zones karstiques avec des fissures, des dolines, des gouffres. Un réseau hydrographique superficiel est complètement absent: les eaux météoriques ou de fusion sont immédiatement absorbées et donnent lieu à la résurgence du Pis del Pesio, situé à plusieurs centaines de mètres plus bas. Curieusement, les zones situées au-delà de la ligne de partage alpin, telles que Plan Ambreuge, font partie du bassin versant, de sorte que les eaux tombées sur le versant sud des Alpes, après un voyage souterrain, coulent du côté italien de la chaîne.

  • Transfrontalier

    Le Colle delle Selle Vecchie

    Col d'une importance considérable autrefois, probablement via del sale, il était largement utilisé par les bergers brigasques dans leur transhumance vers les pâturages au pied du massif du Marguareis.
    Le toponyme fait référence aux « selles », ou « alvéoles » de stockage des fromages, autrefois manifestement présentes aux alentours. Les selles sont généralement des constructions en sous-sol en pierre, avec une voûte en berceau, couvertes et isolées de gazon pour assurer une température et une humidité constantes à l'intérieur.


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